jeudi 26 avril 2007

ledevoir.com

Petite explication : pourquoi j'ai enlevé le site du Devoir de ma liste réflexes ?

Le Devoir est à mon sens un quotidien de calibre supérieure sur le marché Québécois. Malgré ses petits moyens, la qualité de ses textes et de sa mise en page est digne d'un grand journal. On ne peut également qu'admirer son indépendance dans un paysage médiatique de plus en plus concentré. Ses pages idées sont d’ailleurs d’une grande richesse.

Toutefois, sa version web laisse encore à désirer, malgré les énormes progrès qui ont été faits dernièrement. Tant que ledevoir.com fonctionnera avec deux commis Internet payés au lance pierre, ce qui ne permet pas une mise à jour régulière, il ne sera pas une référence numérique. Or, l’avenir de la presse papier est là, seuls ceux qui réussiront la transition vers le web (sans pour autant abandonner le papier) survivront.

Depuis quelques temps, le journal semble bien se porter. Le nombre de lecteurs augmente, faisant même une percée importante à l'extérieur de la région montréalaise. Selon les échos, la version .com est également très fréquentée, malgré tout. Le web et le lectorat régional sont autant d’ouvertures vers de nouveaux marchés publicitaires. On ne peut qu'espérer que ceci se traduise en augmentation du chiffre d'affaire afin que le personnel du quotidien ne soit pas condamner à gratter les fonds de tiroirs éternellement.

3 commentaires:

Philippe Papineau a dit...

Est-ce qu'au contraire, pour encourager ce journal que tu aimes tant, tu ne devrais pas laisser ce lien sur ta page? Ça ferait du trafic, des intéressés, des abonnés potentiels, et des sous pour payer quelqu'un pour améliorer le sort de ce quotidien? Je te poses la question, chère Anne-Caroline. Ton moyen de pression est-il le bon? Je ne crois pas, si tu veux mon humblissime et très peu objectif avis ! ;)

Anonyme a dit...

Explication 2 : je souhaite garder dans ma liste réflexes des références virtuelles. Pour le moment, comme je l'explique, ledevoir.com n'est pas une référence selon moi. Cependant, comme tu l'as constaté, j'ai fait un lien vers le site dans mon message et je pense que le simple fait d'en parler est plus payant pour le site du journal que ne l'ai un lien permanent dans une liste qu'on ne consulte pas forcément.

Anonyme a dit...

En fait, ce qui est important pour le lecteur ne concerne pas tant le salaire des employés que la mise à jour des informations. Dans un monde idéal, qui est à notre porte d'ailleurs et dans lequel ledevoir.com devra mettre le pied, c'est une mise à jour fréquente des informations, une interactivité avec le lecteur et aussi un lien encore plus serré avec l'actualité. Présentement, tous les articles publiés sont disponibles sur le site. De nos jours, avec les technologies de l'information et la vitesse de transmission des nouvelles, on s'habitue à recevoir les informations les plus récentes dans la minute, l'heure suivant les événements. Certains médias sur la Toile y arrivent mieux que d'autres, dans le cas du Devoir, ça viendra, on ne se décourage pas.