"Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a tranché: afin d'augmenter leurs revenus, les chaînes de télévision généralistes (TVA, TQS, Radio-Canada, CTV) pourront diffuser autant de minutes de publicités qu'elles le souhaitent." (La Presse)
Face à un problème essentiel, le financement de la télévision généraliste, le CRTC n’a pas avancé une véritable solution réfléchie. Il a choisi de céder aux pressions de Québecor qui réclamait la déréglementation. Ce faisant, le Conseil a laissé tomber les téléspectateurs sous prétexte de vouloir donner une source de revenu supplémentaire aux réseaux pour qu'ils puissent financer le passage au numérique.
C'est une vrai blague. Si bien que Radio-Canada et TQS se sont déclarés perplexes. Une telle décision va simplement faire changer le mal de place pour quelques mois. L'impact de cette décision va être selon moi très simple : la dynamique d'offre et de demande d'espace publicitaire va être bouleversée entraînant une chute des prix et le seuil de tolérance des téléspectateurs va être dépassé d'où une baisse des cotes d'écoute. Les deux phénomènes combinés, les annonceurs tireront les prix de la publicité à la baisse et les revenus ne changeront pas.
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